Témoignages

Pour "P.", recommencer à se lever le matin est difficile. Elle a de la difficulté avec les autres et avec l’autorité. Mais avec le temps, elle a « appris à composer avec elle-même… composer avec la maladie et appris à être stable ». Elle connaît mieux son rythme, prévient mieux ses rechutes. "P.", considère avoir « eu la chance de recommencer une nouvelle vie, de reprendre sa vie »[1].

« C’est aussi un rôle, une fonction et une place dans la société… on sent plus de respect de son entourage, je vois les changements dans le regard des autres… Les voisins aiment ça nous voir partir travailler »[1]

 « C’est la maladie mentale qui est davantage un facteur de marginalisation. Un emploi à Innova me permet de sortir de ma maladie et le fait d’occuper un rôle en dehors de la maladie facilite mes relations sociales. J’ai quelque chose à dire lorsque je rencontre les gens. » [1]

 


[1] Extrait d’une entrevue avec les employés d’ESSM, pour un article dans la revue le partenaire, 2005